4 décembre 2019 — myBrain Technologies, société spécialisée dans les solutions neuro-technologiques pour améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes, annonce les résultats positifs de la première partie de son étude Neurorelax, menée en collaboration avec l’ICM – Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière à Paris.
L’étude clinique Neurorelax, longitudinale, randomisée en double aveugle est composée d’un groupe qui effectue l’entraînement avec le vrai neurofeedback (NF) de melomind, et d’un second groupe dit « mock neurofeedback » ou placebo qui effectue des entraînements sur la base de faux neurofeeback réalistes. L’étude a été réalisée sur 34 sujets dans deux contextes expérimentaux : le premier « Supervisé » en laboratoire, le second « Semi-supervisé » en entreprise.
L’objectif principal de l’étude Neurorelax était de caractériser les effets du neurofeedback à long terme, analysé sous deux angles : la performance de l’apprentissage et les bénéfices d’abord électro-physiologiques (modifications des réponses neuronales), puis comportementaux (augmentation du niveau perçu de relaxation).
Voici les résultats principaux :
1 – Evaluation de l’apprentissage (à travers les sessions d’entraînement) Neurorelax montre que les sujets qui ont pratiqué du « vrai NF » ont pu augmenter l’indice basé sur les ondes cérébrales alpha significativement en comparaison avec le groupe placebo. Cet apprentissage positif se retrouve dans les deux contextes, Supervisé (p<0,05) et Semi- supervisé (p<0,001), montrant ainsi la réalisabilité de cet effet et la robustesse de la procédure de NF dans différents contextes d’utilisation, dans une fenêtre temps optimale d’apprentissage. Les résultats majeurs pour cette première partie de l’étude valident la possibilité d’effectuer du neurofeedback à partir d’enregistrements par dispositif EEG mobile réduit à 2 électrodes sèches (Melomind).
2 – Evaluation des bénéfices du neurofeedback avec Melomind (en dehors des sessions d’entraînement) Afin d’évaluer les bénéfices du NF, l’étude a mesuré l’impact de cet apprentissage sur l’activité alpha basale en dehors des sessions d’entraînements. Une augmentation significative du niveau d’ondes alpha a été constatée uniquement chez les participants ayant réalisé le vrai NF. Ce résultat a été observé dans les deux contextes expérimentaux Semi-supervisé (p<0,015) et Supervisé (p<0,027). Neurorelax montre des bénéfices au niveau électrophysiologique, avec une augmentation significative du niveau d’ondes alpha au repos, via la pratique du neurofeedback. Du point de vue perceptif, une augmentation significative du niveau de relaxation ressenti après l’entraînement du NF a été montrée dans les deux contextes expérimentaux, avec 28% dans le contexte Semi-supervisé et 10% pour le contexte Supervisé.
Selon le Dr Nathalie George, Directrice de Recherche CNRS à l’ICM, partenaire principal de l’étude Neurorelax : « Cette première phase d’enregistrements et d’analyses de Neurorelax, montre des résultats très encourageants qui permettent d’ouvrir des perspectives à l’utilisation du neurofeedback à électrodes sèches, hors contexte hospitalier ».
Pour Yohan Attal, CEO & Co-fondateur de MyBrain “Les résultats obtenus dans cette première phase de Neurorelax marquent le franchissement d’une étape importante pour MyBrain Technologies. Nous montrons aujourd’hui, sur la base de preuves scientifiques, que Melomind, notre solution d’entraînement cérébral a le potentiel pour constituer une alternative aux solutions existantes qui visent à améliorer la gestion des troubles liés au stress ».
La prolongation de l’étude Neurorelax va se dérouler courant 2020 à l’ICM.
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